La sensation de bruit dans un logement est souvent reliée à une appréciation personnelle qui concerne la nuisance sonore dans le sens où chaque personne peut avoir sa propre tolérance par rapport au niveau d’ondes sonores perçues. Nous parlerons dans ce qui suit du concept d’isolation phonique (voir aussi le rideau pour l’isolation phonique) pour réduire les bruits et plus précisément des plaques utilisées dans cette optique, leurs matériaux de conception, la façon de les mettre en place ainsi que les potentiels coûts et besoins en main d’œuvre qu’elles peuvent impliquer.

Sélection des matériaux pour les plaques d’isolation phonique

Matériau de construction des plus basiques, la brique a l’avantage de convenir à plusieurs types de couverture phonique que ce soit en mono-mur ou avec doubles cloisons. Élément assez similaire, le parpaing dispose, lui, de bonnes compétences de réduction acoustiques quelque peu meilleures que celles offertes par la brique, mais plus difficiles à mettre en place. Du côté du béton cellulaire, celui-ci a l’avantage d’être assez facile à adapter à divers intérieurs avec une forte diminution de bruits. Des matières plus polyvalentes permettent, quant à elles, de combiner isolation phonique et thermique à l’image de :

• La fibre de bois ;
• La paille pour l’isolation ;
• Le liège ;
• Le polyester.

Applicables dans le cadre d’une mise en place de cloisons de même qu’en doublage, les plaques de plâtre peuvent aussi être une alternative intéressante.

Propagation aérienne

La première source de propagation des bruits est par voie aérienne étant donné que lorsqu’un espace permet de laisser passer l’air, celui-ci laisse par la même occasion aussi passer le son. Il est à noter dans ce cadre que les bruits peuvent également passer au travers de parois. La mesure d’efficacité d’une plaque d’isolation phonique par rapport à ce genre de bruits peut être calculée via l’indice d’affaiblissement acoustique qui détermine la performance acoustique d’un son exprimée en décibels.

Voie solidienne

Le bruit va, dans la même lignée que le passage aérien, aussi pouvoir passer à travers les espaces clos comme les murs ou les planchers lorsqu’il s’agit de sons d’impacts qui peuvent produire des vibrations une fois au contact des parois. La solution la plus indiquée reste de passer par l’installation de plaques qui permettront de créer un procédé de désolidarisation de façon à séparer les équipements et la paroi. Il s’agit aussi d’une procédure à prendre en considération lors de la mise en place d’un parquet.

Effets masse et ressort pour ses plaques d’isolation phonique

Le système de masse concerne l’isolation via des matériaux denses comme des murs lourds utilisant du béton qui peuvent indiquer un indice de réduction acoustique qui oscille aux alentours de 60 dB. Concernant les modèles de plaques d’isolation phonique, on utilisera généralement des plaques de plâtre ou d’un mélange de gypse et de cellulose pour faire office de masse.

Les matériaux ressort, eux, sont des isolants relativement souples qui sont habituellement placés entre deux parois pour absorber le son, mais qui restent suffisamment épais pour ne pas se tasser. La majeure partie du temps, on utilisera des matériaux comme la laine minérale pour ce type d’installations notamment pour son aspect écologique.

Aides existantes pour financer une installation d’isolation phonique

La plupart des aides qu’il est possible de joindre pour réduire ses frais d’installation de plaques d’isolation phonique concernent des plans pour les travaux ou les rénovations qui ont pour but de réduire l’impact écologique d’un habitat ce qui touche également à l’isolation thermique. Dans ce cadre, il sera possible de passer par les prêts à taux zéro, le CITE ou encore les aides de l’ANAH suivant des conditions spécifiques. Des primes locales peuvent aussi être mises en place suivant la zone dans laquelle se situe le chantier en question.